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 Talk to me | Eden

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James N. Andrews

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Ton secret:: J'entretiens une liaison avec mon élève. Ma femme ne se doute de rien, tout comme mes frères.

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MessageSujet: Talk to me | Eden   Talk to me | Eden EmptyMer 18 Mar - 20:34



    Devant la fenêtre de la salle de cours, je jetai un coup d’œil à travers la vitre. Dans la cour, je discernai mon frère – qui une fois de plus n’était pas en cours – avec l’autre fille Spencer. Je réfrénai une grimace. Cette situation n’avait rien de relaxant, bien au contraire. A cet heure, Justin devrait être dans mon cours. Je retins un nouveau soupir, ne sachant plus exactement comment m’y prendre avec lui.

    Je venais de donner un exercice à mes élèves. Je pouvais affirmer avoir de la chance. Il ne s’agissait pas d’une classe bruyante ou décider à vous retourner la salle, simplement parce que le cours ne leur plaisait pas. Pivotant sur mes pieds lentement, je croisai un regard. A vrai dire, je savais qu’elle me regardait. C’était une sensation étrange mais à laquelle on s’habituait très vite. Garder une certaine distance avec elle, devenait un cauchemar. Si je m’écoutais, j’aurais déjà tout envoyé balader. Pourtant, j’étais encore à exercer ce contrôle sur moi. Nos regards ne s’accrochèrent que quelques secondes avant que je retourne à mon bureau. Dans l’enceinte du lycée, il était difficile de ne pas éveiller de soupçons. Les rumeurs circulaient aussi vite que sur le site de Gossip Girl. Cela pouvait être une vrai calamité. Je devais cependant m’avouer chanceux que rien n’ait encore filtré.

    Je n’avais pas vu l’heure défilé. Tant et si bien qu’à l’instant où la sonnerie retentit, j’étais encore dans mes pensées. Je réagis pourtant très vite en lançant à l’ensemble de mes élèves.

    « - Je veux votre devoir pour notre prochain cours, sans faute. Et n’oubliez pas « orgueils et préjugés » est d’abord un livre. Alors lisez le. »

    Je les entendais souffler. C’était inévitable. Les jeunes n’aimaient pas lire. Comment leur en vouloir ? ça n’était pas leur époque et je comprenais que ça pouvait s’avérer barbant de se coltiner un auteur que l’on apprécier guère. Pourtant ça faisait partie de la culture et du programme. A la vitesse de l’éclair, je les vis sortir un à un du cours, quand sa silhouette s’apprêter à faire comme les autres et sortir de la pièce.

    « - Un instant, Eden. J’aimerais te parler. » intervins je, en m’assurant que personne n’avait réagit outre mesure au fait que je la retienne un peu plus longtemps. Je croisai une nouvelle fois ses yeux et patientai que le reste des élèves sortent de la salle.

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MessageSujet: Re: Talk to me | Eden   Talk to me | Eden EmptyMer 18 Mar - 20:54

    Le matin même je m'étais légèrement pris la tête avec ma sœur cadette, je lui avais encore fait une leçon sur Justin... Je ne pouvais pas l'encaisser ce n'était pas de ma faute quand même! Mais bon, elle était butée, et elle faisait ce qu'elle voulait, mais qu'elle ne venait surtout pas se plaindre après ça! Enfaite, je m'étais déjà lever en retard, et cette dispute m'avais encore plus mis en retard, mais j'avais cours avec James donc bon... Il n'allait pas quand même me virer... Enfin j'espérais. Choppant ma veste, et mon sac en bandoulière je pris la direction du lycée, à pied ce n'était pas trop loin une bonne quinzaine de minutes quand même... Je pouvais réfléchir à beaucoup de choses en chemin, je croisais quelques voisines qui me regardait encore bizarrement... Qu'est ce qu'ils avaient tous dans ce quartier, à croire qu'ils n'avaient jamais vu d'américaines de toutes leurs vies! J'arrivais enfin au lycée, les couloirs étaient vides, à part quelques élèves qui commençaient un peu plus tard discutant.

    Passant de couloir en couloir je frappais enfin à la porte, puis entra, m'excusant de suite avant d'aller prendre ma place. Je n'étais pas la seule en retard, enfin il y en avait un autre, mais le connaissant il ne viendrait pas à l'heure... Et tiens! J'avais raison, plus les minutes passaient, moins le visage de Justin allait apparaître. Je pris de suite le cours en route, et fis mes exercices comme mon sérieux habituel. Pourtant, a un moment je ne pus m'empêcher de relever mon regard et de le poser sur lui... C'était dur très dur, mon regard portait là ou il regardait et je voyais ma soeur avec Justin, elle n'avait vraiment rien écouter de ce que je lui avais dit ce matin... Je soupirais intérieurement avant de croisé le regard de James, quelques secondes, et je le remis sur ma feuille, continuant mes exercices. Je ne sais pas pourquoi mais à cet instant précis, je fus prise d'une nausée, je fermais un instant les yeux, ce n'était vraiment pas le moment d'attirer l'attention. Au bout de quelques minutes elle passa, je ne m'y ferais vraiment jamais...

    La sonnerie retentit, j'avais une heure de libre, qui avait eu l'idée de me faire commencer à huit heures et de me mettre une heure de pause à neuf heures... Qu'est ce qu'il était stupide! Je rangeais mes affaires dans mon sac, avant de le mettre sur mes épaules. Alors que je m'apprêtais à faire comme mes camarades et sortir de la classe, James m'interpella. Je fermais les yeux, je m'en doutais de toute façon, mais en ce moment ce n'était vraiment pas la peine... J'attendis donc que quelques uns sortirent avant de me retourner vers lui et de le regarder. Les derniers sortirent et je m'approcha de lui.

    « Si c'est pour le retard, je m'en excuse une nouvelle fois, cela ne se reproduira plus. » Fis-je tandis que le dernier élève fermait la porte.

    A mon état habituel je me serais empressé de retrouver ses bras mais là non, j'étais réticente, je restais là ou j'étais, la main tenant fermement la lanière de mon sac. Mes yeux parcouraient les siens, et cela était très dur.
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James N. Andrews

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MessageSujet: Re: Talk to me | Eden   Talk to me | Eden EmptyMer 18 Mar - 22:16


    Leur lançant mes dernières recommandation, j’espérais ne pas avoir de mauvaise surprises au prochain cours. J’étais jeune pour être prof. On me le répétais depuis que j’avais ma licence. C’est dingue comme les gens peuvent réagir quand on leur souffle qu’on est jeune diplomé. A croire que je devrais attendre dix ans avant d’enseigner ! J’aime mon métier et transmettre mon savoir à ces jeunes me transporte. Certains ne comprendront jamais, ni ne sauront ce qu’est la joie de voir ses élèves diplômé et les voir réussir grace à leur enseignement. Bien sur, il y avait du bon comme du mauvais. Je savais qu’à mon prochain, une poignée d’élèves ne me rendrait pas le devoir et qu’ils chercheront à acquérir un délai supplémentaire. Après tout, qui n’avait pas eu recours à cette ruse ? ou encore, j’aurais droit au chapitre « mon chien a mangé mon devoir », « mon devoir s’est envolé » ou « ma mère l’a utilisé pour faire un barbecue ! ». C’était inévitable, j’en étais bien conscient. Tout comme je savais que je n’aurais pas celui de Justin.

    Il dérivait sur un mauvaise pente. S’il m’écoutait une seconde, je pourrais jurer qu’il avait les qualités pour réussir. Sauf que tout ce qui venait de moi semblait l’agacer au plus haut point. J’avais également remarqué son attitude vis-à-vis de Lily et jaurais aimé comprendre ce qui se passait dans sa tête. Seulement, il évitait constamment le sujet. Restait à savoir pourquoi.
    Perdu dans mes pensées, je vis à peine le cours défilé. Les élèves sortirent après mes dernières remarques, tandis que j’interpellais Eden à la fin du cours.

    Quelques élèves trainaient encore et je posais mon regard sur elle, tout en l’écoutant vaguement s’excuser pour son retard. C’était un bon prétexte pour une sanction. Je pourrais lui faire une mise en garde. Après tout, il était rare que ça se produise et c’était justement ce qui m’inquiétait. Eden n’arrivait jamais en retard en cours, que ça soit les miens ou ceux des autres professeurs. Je vis les derniers élèves sortir et soupirai en voyant enfin la porte se refermer.

    « - C’est pas dans tes habitudes… » observais je, tout en relevant mon regard dans le sien. Il était difficile de ne pas remarquer sa fatigue. A croire qu’elle avait fait la fête toute la nuit. Et connaissant en partie l’histoire des Spencer, je savais que ça n’aurait pu se produire. « T’aurais pas quelque chose à me dire ? » suggérais je, en m’appuyant contre le bureau. « Ton principal m’a avertit que si tu poursuivais sur ta lancée, tu pourrais peut être visée plus loin que l’université du coin… tu y as réfléchis ? » furent mes derniers mots. Dans l’enceinte du lycée, je faisais toujours mon possible pour éviter tout contact physique avec elle. C’était une des choses les plus dures surtout lorsqu’on se retrouvait en face de la personne qu’on désirait embrasser et serrer dans ses bras. Mon regard plongé dans le sien, elle semblait ne pas s’attendre à ça de ma part. Quelque chose ne tournait pas rond en ce moment et plus les jours passait, plus je m’inquiétait pour elle. « Tu préfère qu’on en parle plus tard ? »
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MessageSujet: Re: Talk to me | Eden   Talk to me | Eden EmptyMer 18 Mar - 22:34

    Je n'avais jamais eu un prof comme James... J'avais eu sans cesse à New-York des professeurs qui me rabâchaient sans cesse qu'il fallait travailler, perseverer... A force, on étouffait, on s'enfermait dans une bulle et on n'en ressortait pas. Combien de fois je n'avais pas vu mes amies américaines fondre en larmes parce que un professeur lui avait fait une réflexion désobligeante? J'en entendais encore parler aujourd'hui, via les messageries différés. J'avais toujours des contacts avec New-York et j'espérais du fond de mon cœur que ma mère m'autorise a aller prochainement rendre visite à mes amies pendant les vacances, mais vu mon état, cela m'étonnerait. Ce n'était pas bon pour une femme enceinte de faire de grand voyage en avion, mais je ne pouvais me résigné, il fallait vraiment que je retrouve cet air... Cela me manquait énormément, j'avais beau me dire que ma vie était ici à présent, je ne pouvais résigné de revoir New-York qui avait été les seize années de ma vie. La neige d'hiver me manquait, le froid aussi, ici c'est comme si l'hiver n'apparaissait jamais et mes amies me disaient que j'avais de la chance... Si seulement elle savait. Je faisais toujours mes devoirs, je ratais pratiquement jamais un seul jour de cours, et j'étais rarement en retard... Le devoir de James bien sur que j'allais le faire, comme d'habitude.

    Sauf qu'aujourd'hui j'étais arrivé en retard, et pas cinq minutes... Mais une bonne vingtaine. En ce moment la fatigue accumulait, je faisais des efforts qui n'était pas bon dans mon état, mais je ne cherchais pas à réfléchir. Je voulais vivre normalement, et surtout montrer à tout le monde que ce n'était rien, que j'allais bien. J'étais à deux mois, et dès le mois prochain sa allait se remarquer, chance pour moi on était habitué a me voir en tunique, ou en tee shirt long avec un leggins, donc, cela se verrait encore moins que si je portais un jean avec quelconque débardeur. James me demanda de rester à la fin de l'heure, et je le fis, sans broncher. Tout professeur avait le droit de discuter avec son élève, mais là c'était différent, nous n'étions pas juste professeur et élève mais plutôt amant. Je savais qu'il ne quitterait jamais sa femme, et pourtant je m'accrochais, je ne pouvais pas me passer de sa présence, il m'aidait énormément. Et pourtant, je cachais cette chose importante, cet être sous mon ventre, je ne voulais pas que cela se sache. Encore, des personnes pourraient penser que je suis enceinte d'un adolescent, comme moi, mais ce ne serait pas la vérité. Avorter? Jamais de la vie, je ne pourrais pas, et je ne voulais pas...

    « Je sais, j'ai eu un réveil difficile... » Expliquais-je avant de regarder ailleurs, je ne voulais pas que mon regard soit trop longtemps dans le sien cette fois-ci. Mes cernes se creusaient de plus en plus mais je m'en contre fichait, un peu de fond de teint les camoufleraient. Mon sang ne fit qu'un tour quand il me demanda si je n'avais pas quelque chose à lui dire, je m'empêchais de passer une mèche de cheveu derrière mon oreille comme par manie d'angoisse et de mal à l'aise... « Je ne vois pas ce que je te cacherais. » Dis-je avec un léger sourire. Pourtant ce sourire n'étais pas franc, juste fin, très fin.

    L'université... Tout cela me paraissait plus près qu'avant, pourtant, je devais penser à un nouvel avenir, et je ne savais pas si la faculté serait dans mes cordes, avec toutes les responsabilités que j'aurais. Cette année déjà j'aurais du être en terminale, mais ma mère m'avait fait redoubler pour m'habituer à cet environnement. « Je ne pense pas aller à l'université. » Finis-je, je le regardais un instant, puis je posa mes yeux vers la fenêtre. J'avais dit cela d'un coup, pourtant il fallait que je pense à l'avenir, et pas seulement pour moi, pour cet être faisant à présent parti de moi... J'étais devenu bizarre avec tout le monde, j'étais devenue distante, et j'avais des pointes d'arrogances par moment, mais je voulais juste m'effacer de ce monde. « J'ai une heure de pause, on peut très bien parler maintenant, à moins que tu es cours. »
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MessageSujet: Re: Talk to me | Eden   Talk to me | Eden EmptyMer 18 Mar - 23:34



    Eden était mon élève. Je ne devais porter sur elle, que l’œil d’un professeur et pas celui de l’homme attiré par son étudiante. Hélas, ça m’était impossible. J’étais lié à elle. Je ne concevais pas cela comme une erreur. Avec elle, je réalisais que je tenais toujours à Lily mais d’une toute autre façon. En présence d’Eden, j’étais moi-même. Un homme, un amant, un type qui avait de la conversation et de l’humour. Il y avait aussi cette qualité qui était un défaut, mon coté protecteur. Je crois que c’est ce qui me retient vis-à-vis de Lily. Je tiens à elle et j’ai peur pour elle. Qu’elle se détruise par ma faute. Car dans le fond, je sais pertinemment qu’elle souffre en silence. Alors qu’Eden est forte. Elle n’admet pas ses faiblesse avec facilité. Elle est généralement égale à elle-même, prête à tenir tête à quelqu’un s’il a tors. Mais en continuant à m’attacher à elle, je sais que c’est toute ma vie qui risque d’être bouleversé, si jamais notre histoire en vient à être découverte.

    Sa réponse, bien que banale m’inquiète. Alors qu’elle détourne les yeux avec aisance, mon esprit cherche déjà à comprendre ce qui ne tourne pas rond. Serais je parano ? Quoi d’étonnant à cela. Ma vie serait bien différente si je ne m’étais pas attaché à elle, si j’avais prit mes distances avant qu’on ait franchi cette ligne. Aujourd’hui, il m’est impossible de revenir en arrière. Pas que je le souhaite, mais ça lui éviterait de souffrir par ma faute. Car dans tous les cas, je suis l’unique responsable de notre situation. J’enchainais alors sur une question qui sembla la troubler dans un premier temps. Se reprenant je la vis m’adresser ce léger sourire. Je ne pouvais admettre que je la connaissais parfaitement. Pourtant au cours de l’année écoulé, j’avais apprit à la connaitre et ce sourire ne présageait rien de bon. Je gardais cette pensée pour moi. Je finirais bien par trouver l’occasion de lui expliquer le fond de ma pensée.

    J’en vins finalement à axer la conversation sur la confession de son professeur principale à propos de l’université. Elle était jeune, belle, intelligente, futé et débrouillarde. Je ne m’inquiétais pas pour elle. A l’université, elle trouverait sa place mais sa réponse me déstabilisa. Elle ne comptait pas aller à l’université.
    « Et pourquoi ça ? » répondis je spontanément. « Je ne pense pas que ta mère te laissera faire l’impasse sur des études supérieures. Tu mérites mieux que de finir caissière dans un supermarché… » osais je lui lancer, tout en sachant qu’elle aurait surement dans son sac un bon prétexte pour éviter de me répondre ou pour changer de sujet. Le lieu n’était pas adéquat pour parler entre nous. Les murs avaient des oreilles ici, je me devais d’être plus vigilents. Je lui proposais alors d’en parler plus tard. Ce fut elle qui me rappelait qu’elle n’avait pas cours avant une heure. J’acquiesçais d’un petit signe de tête avant de plonger ma main dans la poche de ma veste, d’où je sortis un stylo. Je grifonnais rapidement quelques mots sur un papier.

    « - Mon prochain cours n’a lieu que cet après midi. » lui appris je en lui tendant le bout de papier. « retrouve moi à cet adresse dans un moment… »

    En effet, il s’agissait non pas d’un motel ou de la maison où je vivais, ni même de la maison de mes parents. Cet endroit n’était autre qu’un petit chalet construit il y a plus d’une trentaine d’année. Le terrain appartenant à mes grand parents, ceux-ci m’avait légué la petite habitation qui donnait à même sur la plage. On allait devoir parler et surtout j’avais besoin de comprendre son soudain changement de comportement. Et pourquoi, elle semblait si peu enthousiaste à l’idée de poursuivre ses études. Elle était faite pour ça ! Je baissais de nouveau mon regard dans le sien à la recherche de cette réponse.




Dernière édition par James N. Andrews le Jeu 19 Mar - 2:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Talk to me | Eden   Talk to me | Eden EmptyMer 18 Mar - 23:59

    Je ne pensais pas en arrivant ici avoir une liaison avec un homme marié... Bon sang, je devenais comme mon beau-père, sa craignait à maximum! Je ne voulais pas être comme cela, je ne voulais pas briser un ménage, je ne voulais pas que des personnes souffraient par ma faute... Autant souffrir moi même, que de voir des gens malheureux, quoi que le bon Dieu m'avait déjà puni... J'avais trahi beaucoup de gens, et maintenant je me retrouvais en cloque, la punition n'étais pas injuste, j'avais joué avec le feu et je m'étais brûlé. Pourtant je ne pouvais pas lui dire, non, que se passerait-il après? Tout serait sans doute découvert, et j'aurais la honte de la famille, ma mère dirait qu'elle n'aurait jamais eu aussi honte, mais elle alors? N'était pas dans le même cas à un cheveu près il y a seize ans? En ce moment j'étais perdu au fond de moi même, je ne me reconnaissais même pas... Me regardant dans le visage, je ne voyais plus Eden, mais quelqu'un d'autre, quelqu'un qui n'était pas moi... Pourtant, elle avait les même traits de visages que moi, mais son regard était différent, plus froid, plus distant. Ou était passé ma joie de vivre?

    La preuve, j'étais distante même vis à vis de James... Pourtant depuis un an je n'avais jamais laissé un fossé se creuser. Je ne voulais pas que cela se passe comme mon frère, j'avais attendu trop longtemps avant de le rapprocher, et je n'avais jamais réussi, il était froid, cassant, je ne le reconnaissais plus. Et si enfaite c'était moi la seule unique source de problème? Depuis mon arrivée ici, je ne me suis jamais retrouvée. La jeune new-yorkaise que j'étais à disparu, même mes amis américains me l'ont clairement dit, je ne suis plus la jeune fille du passé. Je suis perdue, indécise quant à mon avenir surtout depuis cette grossesse inattendue, souvent je m'enferme dans ma chambre, regarde par la fenêtre et me demande ce que je serais devenu si je n'étais pas venu ici... Sans doute aurais-je été en dernière année de lycée, et j'aurais fait une faculté de droit comme je le souhaitais, mais tout cela se brisait au fur et a mesure du temps... Je ne croyais plus a cette faculté, j'allais être mère dans sept mois, et je me devais avant tout penser aux besoins de mon enfant. Incroyable pour une fille de dix-huit ans de penser cela non? Même moi je m'étonne, mais j'avais toujours ce brin de maturité avant les autres.

    Je laissa le silence s'écouler quand il me parla de l'université, pour moi c'était un trait à tiré dessus, je n'irais jamais. Lui, ne le comprit pas que je renonçais et me demanda même pourquoi, ce qui ne me plu pas, c'était la suite de sa phrase... Je fronçais les sourcils, mon regard s'assombrissant. « Je ne vois pas en quoi tu t'inquiètes de mon avenir, tu n'es pas mon père! » Fis-je à la fin dans un murmure. Mon père, je n'avais jamais eu de nouvelle depuis mes dix ans, il m'avait appelé pour notre anniversaire à moi et Devan, puis plus rien... Je pensais que ma mère avait quelque chose avoir la dessous, en tout cas je souffrais de ce manque, et le fais que l'on ne soit plus aux Etats Unis me mettait encore plus cette souffrance dans mon cœur. Butée, comme j'étais, je n'en parlais à personne. Je pris le bout de papier qu'il me tendit, ce n'était pas loin d'ici, j'irais à pied tranquillement. Pourquoi je m'obligeais à le suivre? Je ne sais pas, il m'attirait tant... Je le regarda un léger instant avant de sortir de la salle de classe. J'étais légèrement en colère, cela me prenait en ce moment d'une seconde à l'autre je changeais d'humeur comme de chemise.

    *-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*-*


    Quinze minutes de marche pour arriver à ce chalet, je le contemplais de l'extérieur, m'appuyant contre un arbre. On était au milieu des bois, je respirais longuement, prenant une bouffée d'air frais, cela m'apaisa. Je savais très bien que James n'allait pas me laisser défiler, ce n'était pas son genre. Mais je me promis à l'intérieur de moi-même de ne rien dire, après tout, tout était de ma faute et je devais en payer les conséquences.
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MessageSujet: Re: Talk to me | Eden   Talk to me | Eden EmptyJeu 19 Mar - 2:59



    Appuyé contre le bureau, cette discussion prenait un tournant inattendu. Sorte avec elle était une bourde comme il n’était pas permis. C’était vraiment le cas de le dire. Qu’est ce qu’il m’était passé par la tête ?! Je me le demande. Et pourtant, je n’éprouvais aucun regret. En sa présence, je retrouvais cette sérénité. Une sensation qui m’avait déserté il y a déjà bien des années. J’étais curieux de toujours mieux la connaitre et de croiser à nouveau son regard si expressif. J’aimais m’apercevoir que je pouvais la rendre heureuse et que son sourire était pour moi et pas un autre. Jusqu’à présent, je ne m’étais pas réellement aperçut de combien elle comptait dans ma vie. Personne n’était au courant. D’ailleurs si quelqu’un l’était, je n’aurais plus la possibilité d’enseigner, c’est certain.

    En face de moi, j’essayais de mieux la comprendre ce qui n’était pas une chose aisé. On était si différent et pourtant la barrière était fine entre nous. J’étais attiré par elle que ça me faisait mal au cœur. Ma main se cramponnait au bureau afin de résister à cette indicible besoin de la toucher. Sa peau me manquait, tout comme son odeur, le son de sa voix dans mon oreille, ces chuchotements qu’elle m’adressait. Je frolais la frénésie en sa présence et pourtant, je ne m’étais jamais sentis aussi apaisé que depuis qu’elle était entrée dans ma vie. On jouait avec les interdits sans se soucier du reste. J’en oubliais même parfois de prendre des précautions. Au fil de la conversation, je compris parfaitement qu’elle n’aimait pas que je m’implique dans sa vie ou peut être n’appréciait elle pas que je veuille ce qu’il y a de mieux pour elle. Elle était une brillante élève. Aller à l’université était dans la logique des choses. Son refus n’avait aucun sens. Ça remarque des plus froide me cloua sur place. Je ne l’avais jamais vu ainsi. La Eden qui s’était abandonné dans mes bras semblait bien loin et je ne savais que penser, que faire. Pourtant, je ne la laissais partir qu’après lui avoir remit l’adresse du chalet entre les mains.

    Je ne pouvais m’empêcher de porter un regard inquiet sur elle. Jamais elle ne réagissait ainsi. Peut être étais je allé trop loin ? Elle avait déjà un père et un beau père d’ailleurs. Elle était ma maitresse et je détestais utiliser ce mot, car elle signifiait bien plus dans ma vie. Elle était ma lumière dans les ténèbres qu’étaient ma vie depuis la mort de mes parents. Elle ne pouvait pas vraiment savoir ce qu’avait été cette période, elle était ici depuis trop peu de temps. Je l’observais partir. Dans cette démarche assurée, je devinais une colère sournoise. Cette colère que j’avais pu lire dans son regard glacial un peu plus tôt.

    *.*.*.*.*.*.


    En l’espace de quelques minutes, je rejoignis ma voiture. Mon sac se trouvait à l’arrière de la voiture et les clefs du chalet sur mon trousseau qui comportaient déjà celle de ma maison et celle de la maison de mes parents. La route jusqu’au chalet ne me prit que quelques minutes. Il était perdu au milieu de la foret. Il était entouré de verdure et seule une piste cyclable ou plutôt un chemin terreux passait à une cinquantaine de mètre. Le chalet avait vécu et semblait à l’abandon. C’était ce qu’il aimait faire croire. Pourtant à l’intérieur, il l’avait réaménagé. Tout le confort y était. La plage se trouvait à cinq minutes à pied et c’était littéralement un endroit tranquille. Et surtout, James savait que personne n’aurait l’idée de venir le chercher ici. Ses deux frères ignoraient même jusqu’à l’existence de ce chalet.

    Etant partis bien après elle, je me doutais qu’elle arriverait avant moi. En garant ma voiture à une centaine de mètre du chalet, je ne tenais pas à me faire remarquer. Je terminai le chemin jusqu’au chalet à pied. Contournant ce dernier, je m’arrêtai une longue seconde, tout en l’observant appuyé contre l’arbre. Un léger vent chaud et tourbillonnant venait emmêlés ses cheveux et un mince sourire naquit sur mes lèvres à cette vision. Eden était elle inconsciente de son charme naturel ? je fis alors quelques pas dans sa direction et croisais son regard. Difficile de la décrypter lorsqu’elle avait une idée en tête et je savais que la discussion à venir risquait d’être tinté de soupir, de silence et d’inquiétudes de ma part. Glissant la clé dans la fente, je la tournai dans la serrure. Le déclic s’opérant, je m’effaçais de l’entrée pour la laisser entrer. Je m’enfonçais alors à mon tour dans le chalet, refermant la porte derrière moi. Je jetais alors lascivement mes clé sur la table tout en l’observant du coin de l’œil.

    « - Fais comme chez toi, mets toi à l’aise. Personne ne risque de nous trouver ici, si c’est ce à quoi tu penses… » lançais je spontanément. « Tu veux terminer cette conversation maintenant ou passer à autre chose ? » fis je avec douceur en m’approchant d’elle alors qu’elle se débarrassait de son sac.


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MessageSujet: Re: Talk to me | Eden   Talk to me | Eden EmptyJeu 19 Mar - 14:40

    Appuyé contre un arbre, je regardais la demeure. Jamais je n'étais entrée dans un chalet, et encore moins avec James. C'était dur pour nous deux de trouver un endroit où l'on pouvait être tranquille, pourtant on habitait dans le même quartier et c'était loin d'être facile tout les jours à vivre... Je me rappelais la première fois que je l'avais vu dans le quartier j'ai cru que j'allais faire une crise cardiaque, c'était comme si la tentation prenait le dessus... Que l'on nous attirait à braver l'interdit. Sauf que l'interdit avait déjà été braver, je le fréquentais et je ne devais pas. Pourtant, c'était une grande partie grâce à lui – Après Eleonor et Vanessa – si j'arrivais à survivre dans cette ville... Pourquoi m'avait-il dit que je pourrais aller ailleurs qu'a la faculté de Darwin? A croire qu'il voulait carrément que je parte... Il ne fallait pas que je commence à douter et à devenir paranoïaque. Je ne pouvais me résigner à penser, à penser et encore à penser... Ces derniers temps je passais mon temps à réfléchir à toute plein de chose, jusqu'à devenir complètement chèvre.

    Au bout de quelques minutes, James arriva enfin, nos regards se croisèrent encore, comme une éventuelle habitude. J'attendis qu'il commença à marcher pour me redresser, et prendre mon sac que j'avais posé à mes pieds. L'air frais et vif m'avait fait le plus grand bien, ici on était à l'abri des regards, mais surtout de la chaleur et cela m'arrangeait grandement. Dire que dans une heure j'avais des cours, cela renfrogna ma joie, je ne pus m'empêcher de soupirer. Je le suivis, sans ouvrir la bouche, moi qui d'habitude était une vraie bavarde, je ne parlais pas, je m'enfermais dans un silence. Il me laissait entrer, il n'avait pas perdu ses airs de gentleman, et cela me décrocha un fin sourire sur le visage. Difficile quand on était avec James de ne pas sourire à un moment donné. Faire comme chez moi? C'était assez difficile, pour moi, mon chez moi c'était New-York et non cette ville caniculaire, je me demandais comme les gens n'étaient pas encore mort brûlé par ce soleil.

    « J'espère, c'est dur de se voir à présent. » Fis-je dans un énième soupir, a croire que c'était presque devenu une habitude. J'enlevais ma veste en la posant sur la table ainsi que mon sac. Mes yeux parcouraient la pièce, c'était assez ancien, mais j'aimais beaucoup comment toute la décoration était placé... Cette maison était ancienne cela se ressentait, je marchais quelque pas sur le parquet qui était ciré, celui-ci au moins ne craquais pas sous mes pas comme dans la nouvelle maison. C'est alors que James voulait qu'on parle, ou attendre plus tard. J'arrêtai de faire ma curieuse, et je posa mon regard ambrée sur lui.

    « Autant en finir maintenant. Je t'écoutes. »

    Je le voyais s'approcher, et pourtant je ne restais pas en place..; C'était comme cela en ce moment, je ne pouvais pas du tout resté fixe quelque part, il fallait toujours que je bouge en ruminant mes pensées. Mais la je me dis qu'il fallait légèrement que je me calme, je me laissa tombée dans le canapé, en regardant le plafond. Qu'est ce qu'il allait me dire? A mon avis j'allais bien me faire cuisiner, fallait-il que je m'excuse une autre fois pour mon retard de la matinée? Ce n'était qu'un retard, ce n'était pas la mort après tout
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MessageSujet: Re: Talk to me | Eden   Talk to me | Eden EmptyJeu 19 Mar - 15:42



    Le trajet de ma voiture au chalet ne me prit que quelques minutes mais instantanément mes pensées s’évadèrent. J’avais l’habitude de la voir. Entre les couloirs du lycée, lors de nos rendez vous parfois à l’extérieur de la ville pour ne pas se faire remarquer ou dans le quartier où nous vivions tous les deux. Eden possédait ce charme capable de distraire un homme dans une conversation des plus sérieuses. Toutefois, il existait chez elle cette noirceur. Elle se renfermait et je peinais à la comprendre. A croire qu’elle ne souhaitait que disparaitre de cette vie. Des questions se bousculaient dans mon esprit. Que lui arrivait il ? des problèmes dans sa famille ? Et pourquoi ne souhaitait elle pas poursuivre ses études ?

    La rejoignant finalement, je l’aperçus appuyé contre un arbre et l’air que je semblais avoir dans mes poumons disparu tout à coup. Elle était là. Mon regard la parcourut quelques instant et je m’approchai finalement. Nous fréquenter était un vrai calvaire. On ne devait surtout pas être vu ensemble, faire attention à nos moindres gestes si l’on se croisait en public. Etre sur nos gardes devenait une habitude. Tant et si bien que parfois, je craignais de dépasser certaines limites qu’on s’était imposé. J’en vins rapidement à la faire pénétrer dans le chalet tout en remarquant ce petit sourire ravit sur son visage. Apparemment, elle n’était pas aussi blasée de me voir que j’avais pu l’imaginer durant un instant. Refermant la porte derrière nous, je mis en route un petit climatiseur que j’avais bricolé, il y a déjà quelques mois. L’air extérieur était déjà bien assez pesant bien que l’on se trouvait dans un coin plutôt humide de la foret. La chaleur était supportable et l’air frais de la mer rafraichissait considérablement l’atmosphère. Je la priais alors de se mettre et à l’aise. L’entendant soupirer, je compris que la situation lui pesait également. Toute cette situation était ma faute. Je devais trouver une solution mais je doutais que quitter Lily suffirait à résoudre notre problème. De plus, Lily avait besoin de moi, je le sentais bien que celle-ci ne me l’avouerait jamais. C’était tellement évident.

    « ça devrait s’arranger. On peut se voir ici… » soufflais je, en repensant à tous les endroits où l’on s’était rendu au cours de l’année écoulée. Tout ce que je souhaitais, c’était de la garder près de moi. Elle me rendait vulnérable et j’avais besoin de la voir et de lui parler régulièrement. Elle m’empêchait de tomber dans la folie, aussi étrange que cela puisse être. D’un coté, il y avait cette indéniable attirance qui m’était impossible de refouler et de l’autre je parvenais à garder un certain contrôle sur Justin. Ce dernier sortait avec la sœur d’Eden, Jaimie. Par les rumeurs et les rares confidences d’Eden, je savais qu’elle n’appréciait que peu sa jeune sœur. Mais là n’était pas le sujet de la journée.

    L’observant fureter un peu partout, elle déposa son sac et sa veste sur la table. On se devait d’avoir une discussion. Ça me semblait inévitable après ce qui s’était produit dans la salle après le cours. Pourtant, elle avait l’air peu incline à en parler. J’en profitais pour m’approcher d’elle, cherchant toujours à mieux la comprendre. Sa remarque ne m’étonna guère et je rivais mon regard au sien tandis qu’elle ne restait pas en place.

    « - Je m’excuse si je suis allé trop loin tout à l’heure. » M’enquis je, en cherchant où j’avais pu commettre une erreur. « Depuis quelques semaines, tu es distante… j’ai besoin de comprendre… » fis je avec cette angoisse d’apprendre une mauvaise nouvelle. C’était devenu récurrent depuis la mort de mes parents. Veiller sur mes proches, mes frères, Lily et maintenant Eden, même si je n’étais pas sensé le faire. Je m’étais attaché à elle avant même qu’on se mette à se fréquenter. « Si tu veux garder ça pour toi. J’essaierais de me faire une raison. Par contre explique moi, pourquoi tu refuses de poursuivre tes études ? Tu as un excellent dossier scolaire, tu pourrais intégrer une grande université… » m’arrêtais je alors, taisant le fait que je ne souhaitais pas la voir s’éloigner à des milliers de kilomètres.



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MessageSujet: Re: Talk to me | Eden   Talk to me | Eden EmptyJeu 19 Mar - 16:10

    Je n'arrivais pas à me comporter normalement vis à vis des autres personnes. Comme si je refoulais tout autour de moi. J'avais appris cette semaine il y a deux semaines, et depuis ce moment je m'enfermais dans une bulle et je ne laissais entré personne. C'était simple, personne ne pouvait me comprendre. J'avais appris cette nouvelle chez mon médecin, j'étais souvent fatiguée et il m'avait fait une prise de sang. J'ai failli crier voir pleurer en apprenant la nouvelle, toute ma vie allait être chamboulée. Bien sûr j'avais caché cette visite à toute ma famille, et dès que j'étais rentrée je m'étais enfermée dans ma chambre, et je n'avais pas diner, ma mère c'était inquiété, j'avais juste répondu que je ne me sentais pas très bien et que je préférais dormir... Sauf qu'à présent je dormais très peu, j'étais tourmentée par mes pensées, et la nuit tout me hantait. Si j'arrivais à m'endormir, je me réveillais, hanter par des cauchemars tous atroces, certains où tout le monde savait et que j'étais rejeté, d'autre ou ma mère coupait les ponts définitivement. Elle n'avait pas le droit de me juger ainsi après ce qu'elle avait fait à mon père. J'avais toujours été proche de lui, mais je ne le voyait plus, j'avais un vide à l'intérieur de moi.

    Ce vide, James l'avait rempli, pas de la même manière, mais je savais que j'avais énormément besoin de lui. Il m'était essentiel. Tout était difficile, dès que je le voyais en public j'avais envie d'être près de lui, de l'embrasser, de le toucher... Et tout s'envolait quand je remarquais sa femme à côté de lui... Je devenais alors très jalouse, et je passais tête baissée ou le regard fixé sur un autre point, si j'avais le malheur de tourné ma tête vers eux, je savais que je pourrais faire une bêtise... Comment pouvait-il la supporter? Je ne la supportais pas, ce regard, ce sourire, tout était si parfait et jolie chez elle. J'étais morte de jalousie. Il fallait que j'arrête d'y penser, sinon j'allais encore avoir une bouffée de colère et James en ferais les frais. Le plus dur était pendant les cours, je ne pouvais pas m'empêcher de le regarder plusieurs fois, et je devais faire attention, son frère n'écoutait rien et pourrait très vite remarquer notre petit manège.

    « Personne ne connaît cet endroit? » Questionnais-je. On ne savait jamais, certains pourraient venir à l'improviste et on était mal... En tout cas je ressentais une atmosphère familiale dans ce chalet comme j'en avais pas connu depuis longtemps. Chez moi, on ne pouvait pas dire, une ambiance familiale cela n'existais pas, tout le monde faisait sa vie petit à petit, et à présent j'étais seule face à mon destin, toutes les décisions m'appartenaient, j'avais les cartes en main il ne restait plus qu'à jouer.

    Je m'assis sur le canapé, joignant mes mains entre elle et les mettant au niveau de mes genoux en l'écoutant. Tout le monde remarquaient ma distance, faut dire, moi qui étais une jeune fille pleine de vie, qui parlait sans cesse, cela pouvait paraître étrange que du jour au lendemain j'étais plus réticente vis à vis de certains sujets et de certaines personnes. James en faisait parti, après tout je portait son enfant, j'avais commis une énorme erreur, et je devais assumer les conséquences seules. Je l'écoutais parlé sans rien répondre, restant muré dans un silence profond. « Je ne veux pas t'ennuyer avec cela, et moi seule doit subir. » Expliquais-je en abrégeant, je n'allais quand même pas tout avouer, de toute façon cela n'allait pas faire une grande différence. Les relations avec ma famille n'arrangeait rien, ma demi-sœur m'avait mise sur les nerfs le matin même, et je ne voulais pas aggraver mon cas pour le reste de la journée. Il revint ensuite sur l'université, évidemment il n'allait pas laisser passer cela... « Il y a des choix que je dois faire seule James. On ne peut pas m'inciter à faire quelque chose sans mon avis, et j'ai besoin de beaucoup réfléchir depuis quelques semaines. » Mes yeux parcouraient les siens, puis je les posais vers la table basse du salon comme honteuse. Pourquoi lui fais-je subir tout cela?
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MessageSujet: Re: Talk to me | Eden   Talk to me | Eden EmptyJeu 19 Mar - 19:56



    Ce chalet était en quelque sorte ma terre d’asile. Lorsque je doutais, que j’avais besoin de réfléchir ou simplement d’être seul, je me retranchais dans cette forêt où personne ne risquait de venir me chercher. A la mort de mes parents, étant le seul adulte, je pris connaissance des diverses terres dont mon père avait hérité du sien. Enfant, nous n’avions jamais vécu dans le luxe mais aujourd’hui je réalisais qu’on vivait bien en dessous de nos moyens. Mes grand parents possédait bien des terrains qu’ils n’avaient jamais revendus, puis deux appartement près du centre ville. Jason et Justin se moquait des biens immobiliers, tant qu’ils avaient le frigo remplit et un toit au dessus de leur tête. Je savais pertinemment qu’un jour ou l’autre Justin et Jason partiraient chacun de leur cotés, ainsi ils pourraient profiter chacun d’un appartement, sans avoir de loyer à payer. Quand à la maison de nos parents, je crois que je n’aurais jamais le cœur de la vendre. Je suis certainement trop sentimentaliste mais ça fait parti de moi. Surement parce que je n’arrive toujours pas à me faire à l’idée qu’ils sont réellement mort. Dès que je me retrouve à la maison, je me laisse aller à entendre la voix de ma mère dans la cuisine, nous appelant pour le repas et le bruit de la porte, lorsque mon père rentrait. Des détails insignifiant mais qui me rappellent qu’ils ne sont plus là. Hormis les disputes avec Justin, la seule chose qui envahit notre maison, est ce silence quasi constant. Ainsi, je préfère me retirer dans le chalet que de retrouver à nouveau les murs de cette maison qui me rend vulnérable. Même Lily ne connaissait pas l’existence du chalet et je n’étais tenu de le dire à personne.

    Refermant la porte derrière nous, j’aurais pu la retrouver dans un autre endroit. Néanmoins le chalet restait un endroit sur et proche de la ville. Surtout que son prochain cours se déroulerait dans moins d’une heure. Du fait qu’on vivait dans le même quartier, je devais rester des plus vigilent. Parce qu’un regard trop insistant, un sourire trop éclatant risquaient de nous mener droit vers les ennuis. Généralement on évitait de se regarder ou même de s’adresser la parole de peur d’être découvert. De plus, il y avait ma femme. Ce qui n’était pas simple car je devinais que de son coté elle me dissimulait quelque chose. Néanmoins celle qui m’éblouissait depuis un an n’était autre que mon élève. Cette même élève qui avait un comportement des plus étranges depuis quelques semaines. Sa question me sortit de mes pensées et je lui adressais un mince sourire.

    « - Personne. Il s’agit du chalet que mon père a hérité de son père lui-même. Il est à moi. Justin et Jason auront chacun un appartement au centre ville après le lycée. Nos grands parents possédaient plusieurs biens immobiliers. Ici, on ne risque rien. Tu peux te détendre… » en vins je à lui expliquer brièvement. J’avais besoin que tout soit clair avec elle. Pas de mensonges, pas de secrets supplémentaire. Il y en avait déjà bien assez dans nos vies respectives. Après la mort de mes parents, j’étais devenu plus renfermé. Et puis lorsque je pris conscience de mes responsabilités, ce fut comme si je sortais d’un long sommeil paradoxal. Je réalisais que Justin jouait déjà avec le feu et qu’il était temps que je le recentre. Pourtant, j’en étais encore loin.

    Eden était la personne qui m’aidait à supporter cette situation. Elle me faisait positiver dans le sens où, tant que je j’étais au lycée, je pouvais garder un œil sur mes deux frères et minimiser leur bêtises – du moins, surtout couvrir les arrières de Justin – même si je n’appréciais guère de jouer à ce jeu. Je ne l’avais pas fait venir jusqu’ici pour une simple balade. Elle pourrait râler et hurler qu’elle ne veut pas me parler, c’était une chose que j’étais capable d’accepter. L’attente serait difficile pour moi, mais je me savais capable de le faire pour elle. Parce qu’elle était jeune et que le temps l’aiderait surement à y voir plus clair. Cependant sa réponse me désarçonna. M’ennuyer ?! Elle pensait réellement que sa vie ne m’intéressait pas et que ça me dérangerait de l’écouter ?!
    « Tu vas devoir être plus convaincante pour que je ne te pousse pas à bout. Ça ne te ressemble pas d’être distante et silencieuse. Et subir quoi ?! Tu ne pourras jamais m’empêcher de m’inquiéter pour toi. On se doit de continuer à être honnête l’un envers l’autre. Et tes problèmes sont mes problèmes. Je ferais mon possible pour t’aider. Je te l’ai déjà dit cent fois… » m’exprimais je en m’asseyant à coté d’elle sur le canapé. Je ne pouvais pas affirmé qu’elle entrait dans une phase dépressive mais je sentais qu’elle réfléchissait beaucoup trop et qu’elle avait besoin de se retrouver. Néanmoins j’enchainais sur ses résultats et ses possibilités d’entrer dans une université réputé. Sa réponse me déplut mais je le gardais pour moi. Un peu plus tôt, elle m’avait fait la remarque que je n’étais pas son père. Ça avait été une bonne gifle mais peut être ne réalisait elle pas à quel point je tenais également à elle. Bien plus que je n’étais sensé l’être. « Personne ne t’oblige à réfléchir seule. Tu peux aussi partager ce qui te trouble… » Mon regard croisa une brève seconde le sien, alors que je poursuivais tout bas. « Quoiqu’il arrive, tu ne seras pas seule… J’y veillerais de près. »

    Dans ce cas précis, garder nos distances risquait d’être encore plus dur mais je me devais de veiller à son bien être. Car le sien dépendait du mien et inversement. Difficile de mettre des mots sur ce qu’on éprouvait, d’autant plus que ça nous était interdit. Pourtant, m’imaginer loin d’elle était une torture des plus éprouvante. Cela ressemblait à me démembrer. Cette pensée me rendait malade. Ma main vint glisser alors sur son épaule.
    « Il y a une clé à l’extérieur. Viens ici, dès que tu le souhaites. Que ça soit pour qu’on se voit, pour que tu réfléchisse en paix, pour être un peu seule… dès que tu en as besoin. Je sais que tu n’aimes pas Darwin… mais vois le bon coté des choses, sans ton arrivé ici, on ne se serait jamais connus… »


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MessageSujet: Re: Talk to me | Eden   Talk to me | Eden EmptyJeu 19 Mar - 20:34

    Je me rappelais de mes fins d'après midi au Central Park à New-York, souvent enneigé en hiver..; JE restais assise de longues heures sur un banc quand j'avais besoin de réfléchir et tout mes problèmes se résolvaient... A présent, je n'avais aucun lieu ou je pouvais me reposer, ou je pouvais changer mes idées, j'étais toujours envahi par une atmosphère étouffante, déroutante. Chez moi je ne pouvais même pas être seule quelques minutes sans que ma mère vienne me demander quelque chose, pourtant en ce moment j'étais souvent seule, et j'avouais que je détestais la solitude, je m'enfermais dans une bulle, et je n'en ressortais jamais. Le fait que j'appris que j'étais enceinte, m'avait encore plus forgée un caractère solitaire. Je donnerais tout, pour retrouver au moins une journée de ma vie de citoyenne américaine, de revoir mes amies, ma ville... Tout, cette fraicheur me manquait horriblement comme les flocons de neiges qui tombaient du ciel. Je me rappellerais toujours, une journée ou l'établissement scolaire avait fermé pour cause de tempête de neige, et ou avec tout mes amis on c'était réuni et fait une énorme bataille de boule de neige... Ce jour là en même temps j'étais tombée malade, mais cela était quand même de bons souvenirs.

    Ce chalet avait quelque chose d'apaisant, à peine j'étais entrée ici que je sentais toute ma colère et mes doutes s'envoler très loin. C'était une atmosphère vraiment agréable, et si je pouvais je sais resté plus longtemps ici, sauf que je n'avais même pas une heure de détente avant de retourner à mes études. Je distingua au loin, sur une commode quelques photos, et je fis un léger sourire, dans ma famille on avait très peu de photos de famille, ma mère avait brulé celle de mon père, et avec cette nouvelle famille, c'était rare qu'un appareil photo soit dans les parages. Comment ne pouvait-on pas gardé des souvenirs? Cela se voyait que dans ce lieu on était très famille, déjà rien que l'air du chalet et les photos qui étaient nombreuses... Par rapport à mon domicile, aucune photo a part le mariage de ma mère et de mon beau père était présente... A croire qu'elle voulait tiré un trait définitif sur son autre passé, elle aurait du donc donné ma garde et celle de Devan à notre père, on aurait tous été très heureux.

    « Je me sens déjà légèrement détendu... Ce chalet m'apaise énormément, il y a comme quelque chose qui calme tout de suite... » Fis-je avec un sourire aux lèvres, passant mon regard d'un rebord à l'autre.

    On c'était promis l'un à l'autre de n'avoir aucun secret, et je trahissais cette promesse... Qu'est ce que j'étais entrain de faire? Je cachais tout, je ne voulais rien dire et m'enfermais dans mon monde, ce n'était pas comme cela que j'allais arrivé à grand chose. Pourquoi ne pas lui dire de suite? Ce chalet était isolé, on était tout les deux seuls, mais je vivais toujours dans cette angoisse de peur d'être un jour découvert, sauf que j'allais être découverte, dans les mois qui allaient arrivé cela serait nettement compliqué et j'aurais besoin du soutient de James au moins, car je savais que je ne pouvais pas compter sur ma famille. Il m'assura qu'il serait toujours à mes côtés, et que mes problèmes étaient ses problèmes... Comment ne pas réussir à mentir plus longtemps quand une personne ainsi était à vos côtés? Je le regarda un moment. « Une pension alimentaire c'est possible? » Sans doute n'aurait-il pas compris de suite, et cela m'arrangeais en quelque sorte, car ainsi je m'étais libérée légèrement de ce secret qui me pesais. Depuis cette annonce je me demandais vraiment si je pouvais aller a l'université, je préférais subvenir de suite aux besoins de mon, de notre enfant. Je m'approchais de lui, avant de me blottir dans ses bras, sans doute il me repousserait vu ce que je venais de déclarer, mais je m'en moquais grandement, je voulais juste le toucher et respirer son parfum. « Merci d'être là... »

    Il était toujours présent pour moi, et je m'en voulais de lui faire subir cela. Il avait déjà assez de soucis comme cela et j'en rajoutais une couche... C'était sur que sans mon arrivée ici, on ne se serait jamais connu. « Je pense que je viendrais souvent ici, cela m'apaise énormément... Si je n'étais pas là, tu n'aurais pas tout ces soucis a cause de moi. »
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MessageSujet: Re: Talk to me | Eden   Talk to me | Eden EmptyJeu 19 Mar - 22:33


    Depuis la disparition de mes parents, je m’essayais à suivre certaines de leurs recommandations passes. Subvenir aux besoins de mes frères, m’assurer qu’ils ne finissent pas ficher dans un commissariat ou encore qu’ils trempent dans des histoires de drogues. Avec Jason, les risques étaient mineurs. De plus, nous avions toujours eu de très bons rapport. Quand à Justin, c’était bien plus conflictuel même si je tentais de le comprendre et lui laissait le bénéfice du doute. Je supposais qu’il souffrait de la mort de nos parents et que cette souffrance, le faisait en partir réagir de la sorte. Il se détruisait à petit feu, cherchant le moment où tout le monde l’abandonnerait. En agissant ainsi, je savais que seul la honte me poursuivrait. M’occuper de mes deux frères pouvaient parfois s’avéré difficile mais c’était ma responsabilité et je l’assumais entièrement. Et je ne laisserais pas ce fossé entre Justin et moi, se creuser encore plus.

    Au fil des années, j’avais réaménager en partit le chalet. J’y avais mit de nouvelles photos. Des souvenirs d’enfance avec mes grands parents, mes parents et même avec Justin et Jason. Malgré notre différence d’age, depuis toujours j’aimais prendre soin d’eux. Il y avait les sorties en camping ou à la pêche, sans parler des barbecue ou nos week end au lac. On partait tous les cinq en famille et on revenait avec des tonnes de souvenirs et d’anecdotes. C’était ce que j’appréciais le plus. A l’époque on était unit. Et Justin semblait tout aussi heureux que moi de ses sorties. Dorénavant, tout était trop différent. Ce chalet me rappelait l’importance de la notion de famille et combien, on avait pu être soudé par le passé. J’en allais même jusqu’à me dire que recréer de tel moment n’était pas impossible. J’en vins à discerner un léger sourire sur le visage d’Eden, c’était tout de même un début. Elle n’était pas vraiment crispée mais terriblement sur ses gardes. Sa remarque sur le fait qu’elle se sente déjà détendue me rassurait en partie. Si cet endroit l’apaisait, il serait parfait pour s’y retrouver ensemble.

    « - tu vas surement trouvé ça cliché… mais mes grand parents n’avait pas beaucoup de moyens à l’époque où mes parents se sont mariés. Mes parents se sont marié à l’église et le repas, il a consisté en un grand barbecue sur la plage. C’est comme ça que mon grand père a eu l’idée de construire ce chalet. C’était le cadeau de mariage de mes parents. Et plus tard, ils ont investit dans l’immobilier… maintenant on se retrouve avec une maison, un chalet et deux appartement ! » souris je en lui expliquant vaguement ces rares détails. Je ne parlais jamais de ma famille. Et de mes parents encore moins. Pas que le sujet soit tabou mais c’était reconnaitre qu’ils étaient bien partis. Je n’y étais toujours pas prêt, même 3 ans après l’accident.

    J’essayai alors d’axer la discussion sur un autre sujet, tentant de l’amener à me confier ce qui se passait dans sa tête. Comprendre ses réactions et son changement de comportement. Eden était une fille déjà très mature, surtout si je la comparais à mon frère. L’honnêteté avait toujours été de mise entre nous et j’espérais que ça se poursuivrais. Convaincre Eden n’était pas chose aisé. Je l’avais apprit à mes dépends mais je pouvais compter sur une chose, cette attirance et ce besoin inconditionnelle de la sentir près de moi. Pour qu’elle soit dans un tel état, j’en venais à me douter que ses problèmes était conséquents. Peu de personne ne devait être au courant, sinon elle aurait retrouvé cette joie de vivre. Me perdant un instant dans ses pensées, sa questions me fit froncer les sourcils. Je n’avais pas comprit. Une pension alimentaire pour quoi ? Je rembobinais le film dans ma tête pour mieux comprendre, en vain.
    « Une pension alimentaire ? » demandais je, incapable d’assembler les morceaux manquant de notre conversation. En ajoutant ces mots à voix haute, une furtive pensée me traverser et j’en vins à espérer me tromper. « Dois je comprendre qu’on n’a pas été assez vigilent ? ». Si je visais juste, son angoisse était naturelle. Les pièces du puzzle s’assemblaient dans mon esprit. Parfois les gestes comptaient plus que les mots, j’étais bien placé pour le savoir. Mais à cet instant, j’étais sous le choc de cette demi révélation.

    Les pièces s’assemblaient dans mon esprit et bien qu’elle n’ait pas encore répondu, je comprenais mieux sa raison de sauter l’université. Elle envisageait déjà sa vie avec cet être. Sûrement sans ma présence. Comptait elle l’élever seule ? Je savais pertinemment qu’elle ne pourrait cacher ses formes longtemps si ma théorie était juste. De plus, je me doutais que les relations dans le clan Spencer n’étaient pas simple. Les raisons de son nouveau comportement m’explosait lentement à la figure. Tant et si bien qu’à l’instant où elle rechercha l’apaisement dans mes bras, je ne parvenais pas à lui refuser. A cet instant, elle ne voulait la présence de personne d’autre que moi. J’enroulais mon bras autour de son corps, la serrant contre moi, tandis qu’elle me remercia dans un souffle.
    « Tu devrais me faire des tonnes de reproches pour ce que je te fais vivre. Tu ne mérites pas ça, Eden… » m’enquis je avant de préciser. « je te vole ton adolescence. Tu devrais être avec un garçon de l’âge de Justin ou de Jason… »

    Je m’en voulais parce que si même si je me refusais à mettre des mots sur ce que je présumais, j’étais le responsable de la situation. D’autant plus que j’allais forcément nous exposer. Il y avait toujours un recours à l’éradication du problème mais au fond de moi, c’était inenvisageable. On allait devoir faire avec la complication. J’assumerais les dégâts évidemment, je ne fuirais pas. Quoi qu’il arrive, la fuite était inutile. La vérité finissait toujours par nous rattraper. J’avais été incapable de résister à mon élève, cette élève qui me faisait découvrir l’intensité et combien l’attirance pouvait être un sentiment si complexe. Je ne regrettais pas mes geste. J’espérais juste qu’on puisse être en paix, et ensemble. Mon mariage n’était plus qu’un point dans ma tête à cet instant.

    Le fait qu’elle se considère comme un soucis, un poids dans ma vie m’agaçait. Aurait-on pu prédire ce qui allait se produire ? savions nous que moi, le professeur je m’attacherais à mon élève ? Rien n’avait été planifié. Aucun de nous deux n’avait songé dépassé la limite. C’était simplement arrivé et ce qui avait été une folie au départ, c’était mué en un sentiment bien plus fort. Un sentiment qui m’était dorénavant impossible de réfréner. J’avais tout autant besoin d’elle que d’air pour respirer. Sans elle, un vide s’insinuait en moi. J’avais beau me tenir à distance en public. Ça m’était de plus en plus dur, de mettre cette distance qui, je le savais nous brisais mutuellement.
    « Tu n’es pas une charge pour moi. Ma vie a prit un nouveau sens le jour où l’on s’est rencontré. Tu n’as rien à te reprocher… »



Dernière édition par James N. Andrews le Ven 20 Mar - 0:01, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Talk to me | Eden   Talk to me | Eden EmptyJeu 19 Mar - 23:06

    Cela m'étonnait qu'il me parlait de sa famille, tout simplement car il ne m'en avait jamais parlé au bout de un an... Quoi que moi non plus, je n'en parlais jamais, je gardais mes souffrances pour moi et j'avais horreur d'étaler ma vie privée au quatre coins du lycée, déjà car toute votre vie après pourrais faire les rues de Darwin, personne ne savait tenir sa langue ici, et ensuite car j'aimais gardé mon jardin secret. Jaimie était certes du genre à s'afficher aux bras du premier mec qu'elle se trouvait, moi pas... On était différente et c'était totalement normale, je ne voulais pas du tout lui ressembler. Sans doute pour elle je pouvais paraître des fois immatures, mais je ne pouvais faire autrement, elle m'énervait à croire que Justin était l'homme parfait. L'homme parfait n'existait pas! J'enviais l'esprit de famille de James... Moi je n'avais jamais connu cela, des diners de famille où tout le monde rigolait en se racontant des anecdotes, des anniversaires joyeux, rien de tout cela... Les anniversaires chez moi c'était un gâteau, un ou deux cadeaux et c'était tout... Noël était sans doute exceptionnellement la fête qu'on passait tranquillement à faire légèrement la fête, mais pour moi cela n'avait rien à voir avec tout ce que les élèves parlaient, j'enviais tout le monde.

    Quand il me raconta son anecdote sur ses grands parents et la mariage de ses parents, je ne pus m'empêcher de faire un sourire. Ses grands parents avaient fait énormément de chose pour le bonheur de leur fils ou de leur fille respectif... Je les admirait... Ma mère avait fait un très grand mariage à ce que je pouvais voir sur les photos quand elle c'était remarié avec Owen, alors que quand elle c'était marié avec mon père ce n'était qu'une petite cérémonie, cela m'avait énormément écœuré, et plus sa allait, plus je voyais ma mère d'un œil différente, je devenais comme Devan vis à vis de nos parents. Nous n'étions pas jumeaux pour rien après tout. Pourquoi n'avais-je pas eu une famille comme cela? Je me demandais aussi ce que mon père était devenu, avait-il refait sa vie? Je n'avais que deux ans, mais je me souviens encore de son visage quand il était parti, cela m'avait énormément marqué...

    « Je ne trouve pas cela cliché, au contraire, j'admire tes grands-parents, faire tout cela pour que leurs enfants est un mariage digne de ce nom... Tu as de la chance d'avoir une famille comme cela, moi, je n'ai pas eu cette chance. » Dis-je en contemplant les familles, en effet, je n'avais pas eu cette chance, les cigognes ne m'avait pas déposé dans la bonne famille.

    La discussion parti sur mon comportement, j'avouais qu'en ce moment je ne savais plus ce que je faisais, ni qui j'étais. Je n'étais plus seule à présent, et je comptais bien penser d'abord au bonheur du bébé plutôt que le mien, j'étais de nature généreuse, voir trop généreuse, et je ne pensais pratiquement jamais à moi-même, et cela depuis toujours. Je ne pouvais en parler à personne et cela me pesait énormément sur la conscience, comme si cela était un crime. Mais cela l'était. J'étais enceinte d'un homme marié! Je ne sais pas comment je pouvais me retrouver dans une telle galère, si e n'avais pas déménager tout serais beaucoup mieux... C'est alors que je demanda sans doute une pension alimentaire, soit il aurait compris, soit non... J'espérais pour la dernière possibilité, ainsi je me sentirais légèrement plus apaisée, mais de l'autre, je comprendrais que cela ne m'arrangerais pas qu'il ne sache rien, et qu'il le découvre par soi-même au fil des mois, et il ne me le pardonnerais pas. Il avait compris, et je fermais un instant les yeux avant de les ouvrir. « En effet... » Commençais-je avant de continuer. « Mais je te demande strictement rien, si tu ne veux pas être présent, je le comprends parfaitement, tu as une femme, tu as ta vie... Je met juste du remue ménage là-dedans, et je sais que cela ne t'arrange pas... Je ne te demandes strictement rien. » J'étais réaliste, il avait sa vie de couple, une femme qu'il aimait, moi je n'étais rien, juste une fréquentation... Je ne voulais pas qu'il supprime tout pour moi.

    Pourquoi tombais-je enceinte maintenant? Les relations familiales se dégradèrent, je ne pouvais trouver refuge que dans les bras de James et encore c'était difficile, je me sentais de plus en plus déconnecté de ce monde réel... Il me déclara qu'il me volait mon adolescence, ce que je répliqua de suite. « Mon adolescence, je ne l'ai jamais eu, j'ai du toujours me débrouiller par mes propres moyens ma mère étant trop occupé à s'amuser avec mon beau-père, et je n'ai pas envie d'un garçon comme Justin, je te veux toi et seulement toi... » Je me pinçais la lèvre inférieure. « Mais ce n'est pas possible... » Finis-je dans un murmure.

    La situation était des plus compliquées et j'en avais bien conscience, je nous exposais, et je me sentais responsable de toute la situation. Blottit dans ses bras je posais ma tête contre son torse, savourant un silence relaxant avant qu'il reprenne la parole, je l'écoutais attentivement, comme j'avais toujours fait. « Pourtant je nous met vraiment dans de beaux draps maintenant... »
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MessageSujet: Re: Talk to me | Eden   Talk to me | Eden EmptyVen 20 Mar - 4:17



    Tant si bien, elle que moi, avions bannit la discussion sur nos familles respectives. Ça ne nous avait jamais empêcher de nous connaitre mieux. De son coté, j’en savais suffisamment par le fait que j’étais son prof’ et de l’autre, je ne me voyais pas lui parler de ma femme. Pourtant, c’était une des rares fois où je lui confiais un bout de la vie de famille dans laquelle j’avais grandit. La sensation était étrange mais elle accueillait ma confidence avec une certaine joie. Le temps était loin où Jason, Justin et moi, étions lié comme les doigts de la main. J’étais juste leur frère. Pas de responsabilité supplémentaire. A l’époque c’était si facile, comparé à maintenant. J’étais sensé être un modèle dorénavant. Un modèle de quoi, d’ailleurs ? j’entretenais une liaison avec mon élève ! Comment je pouvais être un modèle après ça ?! En lui parlant de mes grands parents, j’ouvrais une page de mon passé sur laquelle je ne m’étais jamais penché. De ce fait, je me rendis compte que pour sa part, elle n’avait pas eu droit à vivre ce même genre de bonheur. La notion de famille n’était pas présente dans tous les foyers et c’était bien dommage. Je devinais la tristesse sur ses traits et cette sensation ne me plaisait guère. D’ailleurs la fin de sa réponse me déplut. Y penser la rendait malheureuse et je savais que c’était en partie à cause des choix de sa mère.
    « Ton passé te construit. C’est lui qui fait de toi la personne que tu es dorénavant. Cette Eden me plait. Te voir devenir dévergondée, égocentrique ou même manipulatrice me déplairait fortement… un jour tu trouveras ta place et j’espère encore être là, pour y assister et t’y aider. »

    J’embarquais la discussion sur son changement radical de comportement, ce choix de faire le vide autour d’elle. Ça ne pouvait que me frapper. D’ailleurs je trouvais encore étonnant d’être le seul à l’avoir remarquer. Personne ne lui avait il rien dit jusqu’à maintenant sur ce sujet ? Sa petite remarque me fit réfléchir. Elle ne disait jamais rien au hasard. C’était une raison supplémentaire pour que mes neurones s’activent. Il me fallut néanmoins quelques instant pour en arriver à la conclusion de cette grossesse. Ça n’était pas dans nos plans et pourtant, ce bébé était bien là. Comment gérer une telle situation. Dans quelques semaines, les premières marques apparaitrait et des questions seraient soulevé. Qui était le père de ce bébé ? Etait il au lycée ? Fréquentait elle quelqu’un ? Pourquoi personne n’a-t-il rien remarqué ? Je savais pertinemment que ça compliquerait notre situation. Je n’avais même pas en tête l’idée de lui suggérer d’avorter. Je n’en avais pas le droit. De plus, il s’agissait de son corps, même si j’étais le père de son enfant. Ses propos me marquèrent. Elle ne me demandait rien. J’avais donc raison, elle comptait assumer seule. Je secouais la tête et passais une main sur sa joue avant de lui soulever le menton.
    « Je ne reviens pas sur ce que j’ai dit. Tu ne traversera pas cette épreuve toute seule. On a été deux pour le faire… on sera deux pour l’élever et l’aimer comme il se doit. » J’avais en tête deux choses. Eden qui portait mon enfant, qui serait la première à me donner une descendance et qui aimait déjà ce bébé et de l’autre, je pensais à Lily, qui était catégorique sur ce point. Elle ne voulait pas de bébé. Ça serait toujours elle et moi. D’un coté, je comprenais son égoïsme, ça n’avait pas été simple pour elle. Ses relations avec sa mère n’était pas ce qu’on pouvait appelé une relation mère-fille. Je me sentais largué entre mon mariage qui avait de moins en moins de signification dans ma vie et ma liaison avec Eden, qui m’était strictement interdite et dont je pourrais être sévèrement puni – et c’était peu dire – où je me sentais réellement épanoui. Qu’étais je sensé faire ? que choisir ? mon mariage ou une famille avec une lycéenne ?

    Elle me parlait de cette adolescence à laquelle, elle n’avait pas eu droit, alors que mes pensées s’évadaient sur ce que j’étais sensé décidé. J’étais touché qu’elle me confie ça. C’était la preuve qu’elle m’aimait. Mais moi, pouvais je aimer cette jeune fille de dix huit ans à peine ? sa remarque sur l’impossibilité de notre relation retint mon attention et je portais à nouveau ma main à son visage.
    « Ne dis pas ça. On trouvera une solution… je ne sais pas comment on va se débrouiller mais… je trouverais ! » affirmais je en lui adressant un sourire rassurant.

    Notre situation se complexait mais rien n’était impossible à cet instant. Si elle voulait cet enfant, je l’y aiderais. Etre parent était une lourde responsabilité et j’en savais quelque chose. Je le vivais quotidiennement depuis déjà quelques années, même si je n’avais qu’à gérer les désagrément de l’adolescence de mes frères. Mais n’était il pas reconnut qu’il s’agissait de la pire période de la vie ? Sa remarque n’avait rien d’étonnant. Sa tête sur mon torse, mes lentes respiration faisait soulever légèrement sa tête, je m’enquis dans un murmure, déposant un baiser dans ses cheveux.
    « Comment tu te sens en ce moment ? quelqu’un à la maison se doute de quelque chose ? Tu n’es pas trop malade ? On devrait peut être aller voir un médecin… » poursuivais je, un peu moins calme tout à coup, prenant conscience que ce bébé allait changer radicalement nos vies. Car la décision était prise avant même d’être discuté. On aurait ce bébé.



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MessageSujet: Re: Talk to me | Eden   Talk to me | Eden EmptyVen 20 Mar - 19:55

    Je n'avais jamais parlé de ma famille à personne, il n'y avait que mes amies New-Yorkaise qui savait comment était ma famille, et me plaignaient beaucoup. J'avais souvent été invité aux diners chez elle, pour m'éloigner de cette atmosphère pesante, et maintenant je ne pouvais plus... Cela me pesait de plus en plus, et je sentais que bientôt j'allais craquer. J'essayais pourtant de passer outre cela, faire comme si de rien n'était, mais Owen me hantait, je le détestais, lui et ce sourire hypocrite... Comment faisait-il pour ne pas culpabiliser vis à vis de la famille? Comme pour ma mère d'ailleurs, tout cela me sortait par les yeux, et je savais que très bientôt j'allais dire franchement ce que je pensais... Je m'en moquais si ma mère ne voudrait plus me parler, j'aurais largement préféré vivre avec mon père, lui me soutenait toujours, et c'était le seul à qui je pourrais parler de ma grossesse sans qu'il me juge, mais il n'était plus là... Je n'avais donc personne à me confier, à part James à présent. Je retrouvais en lui la part de protection qu'avait mon père, et cela m'apaisait beaucoup. Si mes parents n'avaient pas divorcés, que ma mère n'avait pas trompé mon père, jamais je n'aurais eu de petite sœur, et jamais Devan aurait eu ses problèmes de drogues... On aurait tous eu une vie bien meilleure, et on serait toujours à New-York.

    « Je pense juste que si mes parents n'avaient pas divorcés, toutes les conséquences n'auraient pas eu lieu... » Précisais-je à demi-voix.

    Beaucoup de personnes avaient remarqué mon changement de comportement, mais personne n'avait creusé plus en détails, donc je me demandais vraiment si on tenait à moi... Seul James avait essayé de savoir précisément pourquoi j'étais tourmentée, et pourquoi je réagissais avec autant de distance et de froideur. Je comprenais le comportement de mon amant, vis à vis de ma petite personne... Quand je lui confirma ses doutes pour la grossesse, je pensais qu'il allait me repousser, me déclarant qu'il ne voudrait plus me voir, ce que j'allais comprendre puisqu'il avait une femme... Mais non... Rien de tout cela. C'était pour cela que je lui décrétais tout de suite que je ne lui demandais rien, je ne voulais pas qu'il est des problèmes à cause de moi. Pourtant, c'était surtout moi qui allait en avoir, au lycée, tout le monde allait se poser beaucoup de question sur cette grossesse et c'était là qu'il faudrait que je fasse attention... Jaimie allait sans doute halluciné, elle qui croyait que je n'avais personne, tomberait de haut, mais justement ce n'était pas bon signe, car elle allait vouloir savoir qui c'était. Les paroles de James me touchèrent, pourtant je ne pus m'empêcher de poser la question fatidique. « Et ta femme? » Je savais déjà qu'il était tourmenté par tout cela, et je m'en voulais de lui demander quelque chose comme cela... D'un coup, mais cela me tracassait beaucoup surtout après ses paroles rassurantes.

    Beaucoup de questions se précipitèrent dans ma tête, mais James essayait tant bien que mal de me rassuré. Je ne pouvais m'empêcher de penser, ce que l'on deviendrait si notre relation était mis à jour... Personne n'avait encore tout remarquer, mais sans doute un jour tout allait se découvrir, et ce jour là qu'est ce que l'on deviendrait? On serait sans doute séparé, et je ne me voyais pas sans lui. « Tu ne trouveras pas de solution... On trouvera une solution, à deux. » Déclarais-je. Il était hors de question qu'il cherche tout seul, on était deux dans cette histoire après tout.

    Je fermais un long moment les yeux, la tête appuyé contre son torse. Ressentant le contact de ses lèvres sur mes cheveux bruns, je souris légèrement. Ses moments tendres j'en avais extrêmement besoin. Je mis ma main dans la sienne, comme mon geste habituel, jouant avec ses doigts entre les miens. Il me demanda alors comment je me sentais... « Je suis fatiguée, j'ai toujours des nausées, pour cela que je suis arrivée en retard j'avais besoin de dormir et j'espère que tu ne m'en veux pas, j'ai des bouffées de colère incontrôlable, enfin, cela devrait passé... » J'ouvris les yeux, pour regarder le mur en face de moi, avant de continuer. « Non personne ne se doute, vu que personne n'es jamais présent... Pour ce qui du médecin, j'ai été le voir il y a deux semaines, c'est là que j'ai appris pour la grossesse... Je dois bientôt le revoir, et il me passera une échographie. » Je levais légèrement la tête, pour le regarder. « Tu viendras? »
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MessageSujet: Re: Talk to me | Eden   Talk to me | Eden EmptySam 21 Mar - 15:23


    La laisser se perdre dans ses pensées n’était surement pas la solution idéale. Quel autre choix avais je ? En tout état de cause, il faudrait qu’un jour, elle parvienne à régler ses problèmes avec sa famille. Quand je me penchais sur la question, je me voyais toujours dans sa vie. En réalité, je ne me voyais pas en sortir. Il y avait sa vie et la mienne. Toutes deux étaient forcément lié. Des obstacles ? Evidemment qu’il y en aurait et le premier était mon mariage. Pourtant je ne le considérais pas comme le plus terrible. On était conscient des risques qu’on prenait, d’ailleurs ma carrière risquait d’être brisé si quelqu’un venait à découvrir notre liaison. Malgré cette crainte constante, je me refusais à la laisser s’éloigner de moi. Depuis un an, mon équilibre se résumait à elle, elle m’apportait enfin ce calme que je recherchait depuis la mort de mes parents. Elle me permettait de voir la vie plus clairement. Un avenir bien que plus compliqué mais où j’aurais quelqu’un à qui confier chacune de mes craintes. Ses propos me parvinrent alors. Il m’était difficile de ne pas songer à ce qu’elle vivait. Sa situation était complexe et visiblement, même son frère ne semblait se rapprocher d’elle malgré leur déménagement.

    « - Elles auraient été différentes. Tu aurais rencontrés d’autres personnes… tu ne serais peut être jamais venue à Darwin. Le passé est ce qu’il est. On se doit de vivre avec… même si parfois, on le voudrait différent. Tu es une bonne personne Eden. Ta mère a fait son choix. C’est cruel qu’elle ne vous ait pas donné d’autres options à toi et Devan, mais c’est sa décision… » soufflais je, tout en sachant qu’elle souffrait. L’absence de son père dans sa vie rendait sa vie plus malheureuse. Ce qui me déroutait était d’avoir l’impression d’être le seul à le remarquer.

    Eden était des plus mature pour son âge. S’apercevoir qu’elle se mettait en retrait des autres et qu’elle ne prenait plus autant part aux discussions autour d’elle, n’avait eu d’effets que d’accroitre mon intérêt. Elle était généralement si pleine de vie, une véritable boule d’énergie. Or le contraste avec la Eden de ses dernières semaines m’obligeait à soulever certaines questions. En douceur, j’en vins à avoir des réponses. Surement une réponse que j’aurais voulu éviter. On jouai avec le feu depuis un an et aujourd’hui les conséquences allaient se remarquer. Je ne pensais pas à ma propre personne ou à ma famille. Non, ce qui m’inquiétait c’était Eden. Au fil du temps, je réalisais l’ambiance dans laquelle elle évoluait. Sa famille ne serait jamais vraiment rassuré après une telle nouvelle. J’imaginais déjà un clash entre sa mère et elle. Ce qui était loin d’être rassurant. Comment évoluerait-elle par la suite ? Sa question me sortit subitement de mes pensées. Ma femme ?! Je n’y avais pas réellement songé.
    « La situation est loin d’être adéquate, je l’admets. Ma femme ne sera pas réellement un problème… du moins, je l’espère… » finis je dans un souffle quasi inaudible. Lily m’aimait et moi-même, je tenais à elle. Toutefois, j’aurais été incapable de comparer mes sentiments à ceux que j’éprouvais pour Eden. Tout était démesurée. Hors d’atteinte. Incompréhensible. A dire vrai, aucun mot n’était assez puissant pour décrire l’ampleur de mes sentiments et combien, elle devenait essentielle à mon existence chaque jour.

    Plus je réfléchissais, plus je réalisais combien nos vies allaient être chamboulées. L’arrivée de ce bébé n’étant prévu en rien, nous allions devoir redoubler de vigilance. Je ne connaissais rien aux femmes enceintes mais ça ne devait pas être plus sorcier que de s’occuper d’un bébé. Même si j’étais également novice en la matière. J’avais bien plus d’expériences avec les adolescents. Eden était quelqu’un de résistant mais face à la situation, je regrettais de lui faire vivre ça. Elle n’avait que dix huit ans bon sang ! Et si sa mère la mettait à la porte ?! Cette possibilité m’irritait. Où irait elle ? De plus maintenant qu’elle portait mon enfant ?! Je tentais de garder mon calme mais ces pensées parasites ne cessaient de me poursuivre. Etait ce inévitable ? Sa remarque me fit alors esquisser un petit sourire. Elle avait raison. On était ensemble dans cette situation. Tant si bien l’un que l’autre, nos vies seraient compliqué à jamais. Faire front ensemble était l’unique solution.
    « Tu as raison… » soufflais je presque inaudiblement. « Tu as envisagé la façon de l’annoncer à ta mère ? » demandais je, tout en sachant que la mère d’Eden ne prendrait certainement pas la nouvelle avec le sourire.

    Sa tête reposant sur mon torse, elle glissa ses doigts fins et longs entre les miens. Les caressant entre le miens, je profitai de l’occasion pour l’embrasser sur la tête tout en savourant ce moment de quiétude entre nous. A compter de maintenant, ces moments risquaient d’être encore plus rare. Mes pensées ne mirent guère de temps à vagabonder dans sa direction, soudain une foule de questions plus terrible à mes yeux les unes que les autres se bousculèrent. Je pus alors prendre connaissances des désagréments qu’elle éprouvait à cause de cette grossesse inattendue.
    « C’est loin d’être une partie de plaisir… » marmottais-je en laissant mes doigts parcourir son bras, alors qu’elle m’expliquait que c’était lors d’une visite chez le médecin après une prise de sang, qu’elle avait apprit la nouvelle. Ainsi ce dernier lui ferait une échographie lors de sa prochaine, sa question me troubla sur le coup. J’avais beau savoir que ça n’était pas prudent qu’on se retrouve face à des habitants de Darwin ensemble mais je ne pouvais néanmoins pas la laisser affronter les rendez chez le gynécologue toute seule. « Si c’est ta seule façon que tu ais trouvé pour te débarrasser de moi, tu fais fausse route. Aucune chance que je rate un rendez chez le médecin avec toi… » finis je par lui dire, en faisant glisser mon doigt le long du contour de son visage, tout en me penchant légèrement sur se lèvres.

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